• Comment vieillir heureux: par Léon Gilbert
     

    En ces temps où les révolutions technologiques transforment notre monde à un rythme effarant, où d’un point de vue démographique la cohorte des aînés ne cesse de s’alourdir, n’est-il pas indiqué de s’interroger sur la vieillesse en général et, d’un point de vue psychologique, sur l’art de vieillir heureusement ?
    J’avancerais trois hypothèses à ce sujet:

      

    -La première a trait à la réconciliation avec sa vie,

    c’est-à-dire l’acceptation de ce qui a pu survenir au cours de cette vie. On n’est pas sans savoir que la vie peut être cruelle ou noble, qu’elle est remplie d’embûches et d’adversités que l’on doit surmonter avec plus ou moins de succès. En ce sens, l’acceptation de sa vie suppose la réconciliation avec ses épreuves, mais aussi le pardon de ses propres erreurs, ces deux dimensions étant des prérequis à l’amour de soi sans lequel il ne peut y avoir d’amour d’autrui.

    -En deuxième lieu, j’ajouterais l’acceptation de l’incertitude.

    On ne peut pas prévoir sa fin de vie. On souhaite tous gagner du temps, éviter la souffrance, retarder l’échéance ultime. Devant la profondeur de ce mystère, l’inconnu entourant l’étape finale, il faut faire confiance à la vie et envisager que tout va bien se passer en douceur, sans trop de douleur. Reste la question de l’après-crépuscule et de la nuit des temps qui peut nous hanter. À cette dimension qui soulève la question du sens de la vie et celle d’une existence dans l’après-vie, les seules questions au sujet desquelles les sciences ne peuvent nous éclairer, ni nous fournir de réponse, c’est au plus profond de soi, le monde invisible de l’âme, du cœur, de l’esprit, des sentiments et de l’intelligence que peuvent surgir des intuitions, des interprétations et dans certains cas des croyances. C’est à chacun de nous d’entreprendre l’exercice solitaire et de découvrir ce qui se cache dans ce silence intérieur qui pourrait guérir l’angoisse, calmer l’anxiété.

    -Enfin pour vivre heureusement sa vieillesse, il faut accepter humblement que sa vaste et riche expérience accumulée ne se partage pas. Difficile à croire, mais vrai. Chaque individu est le premier maître et responsable de sa vie. Il doit se faire et devenir humain en l’expérimentant par lui-même. Il est inutile de s’en faire pour autrui et de vouloir lui éviter les écueils de la vie. Vivre, c’est explorer. Chercher à connaître et expérimenter. C’est la seule véritable façon d’apprendre. Prodiguer des conseils à des gens qui n’en ressentent pas le besoin ou qui ne sont pas intéressés est une entreprise aussi inutile que futile. C’est donc dire qu’en bout de piste, la plupart du temps, on demeure seul avec son imposant bagage et que si personne ne s’intéresse à nous, toute la richesse accumulée par le biais de l’expérience ne sert à personne d’autre qu’à nous.

    -L’acceptation et la réconciliation avec sa vie,

     -la capacité de faire face à l’incertitude de l’inconnu  

    -et la solitude entourant le caractère exceptionnel de ses propres expériences sont trois gages de sérénité qui rendent la vieillesse non seulement acceptable, mais très agréable à vivre..

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    La saison automnale nous arrive toujours en douce, faisant d’abord du charme pour qu’on lui pardonne son intrusion. Cette année, nous sommes gâtés et nous nous croyons encore en été,  mais...

    Mais,ce qui s'en vient...

     ...une nuit, s’attaquant au sol et aux plantes, elle les pare sournoisement d’une légère gelée blanche et crispée que le soleil, espiègle, s’empresse d’effacer dès sa levée. 

    Cette saison s’attaque ensuite tranquillement aux jours qu’elle rogne par les deux bouts. Et quand sa palette de couleurs est vraiment épuisée et bien déployée, quand les arbres tremblotent de plus en plus, elle vient alors secouer tout par terre et ainsi déposer son magnifique tapis multicolore, pour mieux nous faire penser que le froid et la neige sont déjà prêts pour la future grande rentrée solennelle. 

    Les enfants, eux, s’en donnent à coeur joie et prennent les feuilles à pleines brassées pour les lancer et les voir retomber en cascades colorées.

    L’Halloween s’en vient et ils sont joyeux. 


    Les sentimentaux rêvent et immortalisent en photos la grandeur et la magnificence de la nature automnale.

    Mais la pluie recommence jour après jour et fait des ronds dans l’eau…

    .......


  • Je perds mes feuilles…

    Je manque d’inspiration…

    Je suis figée par le temps reposant d’automne.

    Mon écriture est lente et paresseuse.

    Pourtant avant…

    l’écriture, du moins celle que je connaissais,

    était une demoiselle loquace qui se levait contente le matin.

    Dès le réveil, il lui semblait avoir quelque chose à dire.

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    Maintenant, hélas, souvent elle cherche ses mots, hésite,

    et reste muette des jours et des jours tant elle a des doutes

    sur tout ce qu’elle aimerait partager

    ou sur ce qu’elle a à dire d’un peu intéressant.

    Elle se révèle quand même être une bonne compagne

    mais très souvent insécure, pleine de contradictions.

    .

    Elle me tient à coeur sans vraiment m’en rendre compte,

    elle m’intéresse et me délaisse au gré de ses fatigues.

    Souvent je voudrais la maîtriser avec plus de fermeté,

    plus d’assiduité et de persévérance,

    mais c’est à ces moments-là qu’elle devient capricieuse,

    intransigeante ou paresseuse et négligente.

    .

    Et lorsque je m’en rends compte et que mes doigts pianotent

    à nouveau sur le clavier de mon imagination,

    c’est alors qu’elle peut devenir inquiète et peu sûre d’elle,

    elle se trouve appauvrie et amaigrie, même monotone.

    Ce n’est jamais elle qui m’abandonne,

    elle s’arrange plutôt pour que ce soit moi

    qui aie envie de la jeter dans l’oubli ou par la fenêtre…

    mais tôt ou tard, j’ai pitié d’elle au dernier moment,

    je lui dis de continuer, de patienter,

    elle retrouvera peut-être son énergie d’antant

    et c’est alors que je clique sur:

    "Envoyer"………………………….

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    Ce n’est pas simplement avoir du beau temps en automne !

    En général, les caractéristiques pour considérer

    qu’il y a un été des indiens sont les suivantes:

     

    1-Il se produit à l’automne, le plus souvent entre le début du mois d’octobre et le milieu du mois de novembre, après une période de gel au sol.

    2-La période de redoux doit durer au moins trois jours où la température sera d’au moins 5 °C au-dessus de la normale saisonnière.

     

    3-Il n’y aura que peu ou pas de précipitations durant ce temps, c’est-à-dire moins de 5 mm de pluie dans une même journée.

    Les journées seront donc ensoleillées avec des matins brumeux et les nuits sont souvent froides.

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    Dans le passé, il est arrivé de ne pas avoir d’été indien

    et aussi, il est arrivé d’en avoir 2 périodes…

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  • Un savant faisait une promenade en mer,
    sur une petite barque.

    Pour converser avec le batelier, il lui demande:
    "Connaissez-vous l’astronomie ?"
    "Non, mes parents étaient pauvres, je n’ai pas étudié…"
    "Dommage, vous avez perdu au moins le quart de votre vie.

    Et les mathématiques?"
    "Non, je sais à peine faire une addition et une soustraction…"
    "Oh! vous avez perdu deux quarts de votre vie.

    Alors vous savez au moins la chimie et la physique?"
    Non, je ne sais rien de tout cela…", répondait le marin,
    triste et humble, tandis que le savant se rengorgeait.

    Pendant la conversation, le vent s’était levé
    et la tempête menaçait;
    la barque était sur le point de chavirer.

    Le batelier demanda:
    "Monsieur le savant,… savez-vous nager?" -
    "Non…"

    Alors, faites votre prière,
    parce que les quatre quarts de votre vie sont perdus, c’est sûr!

     

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